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« Tante Marguerite a eu un accident … ! »

Chaque jour en France, de nombreux accidents ont lieu qui vont de la simple bosse sur le pare-chocs jusqu’au décès d’une ou plusieurs personnes. Ces accidents de la route ne font pas souvent la une de la presse ou alors juste un petit encart en bas de la page des faits divers.  Je voulais donc aujourd’hui vous raconter le triste destin de Marguerite Pacaud victime d’un dramatique accident de la route en juillet 1962.

Découverte de la famille Pacaud

Par un froid matin de 1919, la famille Pacaud s’agrandit avec la naissance d’une troisième fille au village de la Tinaudière à Sainte-Pazanne en Loire-Inférieure. C’est ainsi que la petite Marguerite naît le 8 janvier.  

Marguerite est la fille de François Pacaud né en 1875 dans la maison où il vit toujours avec la petite famille en ce début de XXème siècle. Elle est également la fille de Marie Bouriaud née en 1881 à Bourgneuf-en-Retz, commune proche de Sainte-Pazanne.

François a une santé fragile. En effet, lors de son service militaire, il est tombe gravement malade au bout de deux mois. Sa fiche matricule précise alors :

« Réformé par la conscription de Nantes le 19 mars 1897 pour tuberculose pulmonaire »

Extrait de la fiche matricule de François Pacaud (source : AD 44)

Quand il est renvoyé chez lui après réforme, son père tient à le soigner lui-même avec l’aide de sa belle-mère (nouvelle femme de son père car il est orphelin de mère depuis l’âge de 12 ans).

A force de patience et de persévérance, François recommence doucement à travailler au bout de 5 ans de maladie. Il reprend progressivement car les travaux agricoles sont difficiles à cette époque-là sans l’aide des machines modernes.  Enfin, après complète guérison, il prend en main l’exploitation agricole familiale.

Une vie à la campagne

C’est ainsi qu’en ce début de XXème siècle, après des années de souffrances, François commence à goûter à une vie plus paisible. Il vient de reprendre la ferme familiale avec l’aide de son père qui continue à l’épauler car il est toujours fragile physiquement.

En 1910, François épouse Marie Bouriaud également cultivatrice dans une commune voisine. François n’est plus un jeune homme il a déjà 34 ans et la jeune mariée 28 ans.

De cette union naît Simone leur première fille à l’hiver 1911, suivra ensuite Colette en 1916 puis notre Marguerite Pacaud en 1919.

En 1914, François échappe à l’appel au combat en raison de son état de santé, toujours dans sa fiche matricule on peut lire :

« Maintenu réformé n°2 par le conseil de révision de la Loire-Inférieure (Le Pellerin) le 16 décembre 1914 »

Extrait de la fiche matricule de François Pacaud (source : AD 44)

La famille Pacaud vit la vie de famille traditionnelle de cette époque-là, ni pauvre ni riche, ils subviennent à leur besoin par ce que la terre leur offre. Les filles grandissent dans un climat familial heureux, avec des parents attentionnés.

Marguerite Pacaud à gauche avec ses deux sœurs Simone et Colette entourées de leurs parents début des années 30
Marguerite à gauche avec ses deux sœurs Simone et Colette entourées de leurs parents début des années 30 (source photo personnelle)

Un drame familial

Malheureusement cette existence paisible bascule à l’hiver 1935. François qui souffre toujours des séquelles de sa tuberculose pulmonaire succombe le 15 novembre. Marie se retrouve seule avec ses 3 filles et la ferme à s’occuper. Les filles ont bien grandi et dans les 6 mois suivant la disparition de leur père, lors d’une double cérémonie, Simone et Colette se marient. Simone épouse François Charpentier rencontré à un mariage où ils étaient tous les deux invités et Colette de son côté s’unit à Paul Rondeau cultivateur voisin qui est venu la courtiser.

Simone s’installe à Brains où François son mari travaille les terres familiales dans le village de La Robrie. Elle aura 5 filles (dont une décédée à la naissance) et un fils.

Colette et Paul, quant-à-eux, restent auprès de Marie à la Tinaudière pour s’occuper du petit domaine familial. La mère de famille, veuve, restera auprès d’eux jusqu’à la fin de sa vie. La famille Rondeau vit toujours dans ce village. Daniel un des fils du couple, qui avait repris à son tour l’exploitation familiale, y est aujourd’hui à la retraite.

L’appel de Marguerite

La petite Marguerite reste vivre avec sa mère, sa sœur Colette et son beau-frère Paul. Elle les aide du haut de ses 16 ans. Les travaux de la ferme ne lui font pas peur et elle met du cœur à l’ouvrage.

Malgré tout, cette vie, elle le sent au plus profond d’elle-même, n’est pas faite pour elle. Depuis quelque temps déjà, elle est empreinte d’une spiritualité plus profonde que celle de ses sœurs ou de sa mère. Ses sœurs sont heureuses en ménage, commencent à avoir des enfants mais Marguerite ne se voit pas suivre leur chemin.

Un jour, elle fait part de sa décision à sa famille : « je veux entrer dans les ordres ».

Sa mère, comme toute les mères, a dû être étonnée par cette révélation. Elle allait voir partir sa dernière fille. La jeune Marguerite se montre tenace et enthousiaste et avec l’aide du curé de la paroisse, elle fait son noviciat. Elle intègre la « Congrégation des Sœurs de l’Instruction Chrétienne » de Saint-Gildas-des-Bois en Loire-Inférieure le 1er juillet 1943 en pleine guerre. C’est une période difficile pour tout le monde et sa foi s’en voit renforcée.

Un an après, le 18 juillet 1944, elle prend la vêture dans cette même congrégation. Suivront ensuite ses 1er vœux le 25 août 1945 et les seconds vœux le 27 juin 1950.

Lors de sa vêture, Marguerite Pacaud prend le nom de Sœur Françoise1

Sœur Françoise et sa mère Marie Pacaud lors de sa vêture en 1944
Sœur Françoise et sa mère Marie Pacaud lors de sa vêture en 1944 (Source photo personnelle)

Une vie dédiée aux autres

Marguerite est heureuse et épanouie au milieu des Sœurs de la congrégation, malgré un peu de tristesse dû à l’éloignement familial. En effet, à cette époque, les religieuses ne pouvaient voir leur famille ou leurs proches que deux semaines tous les deux ans. Pendant ces périodes Marguerite profite au maximum de ses neveux et nièces qu’elle ne voit pas grandir. Elle est en particulier proche de la petite Marcelle, fille de sa sœur Colette, qui deviendra religieuse à son tour quelques années plus tard.

Marguerite / Sœur Françoise au centre entourée de Marie sa mère, sa sœur Colette et sa famille dont sa fille Marcelle qui a suivi le chemin de sa tante Marguerite (source photo personnelle)

Plus tard une autre de ses nièces, Odile Charpentier (fille de sa sœur Simone) entrera également dans cette même congrégation. C’est d’ailleurs au cours d’une conversation avec Sœur Odile que j’ai appris l’existence de Marguerite. Elle nous a raconté lors d’une visite qu’elle avait une tante enterrée dans le cimetière près du couvent. C’était le première fois que nous entendions parler de cette jeune femme et des circonstances de sa mort. Ma curiosité fût piquée au vif.

Obédiences2

Pour en revenir à Marguerite, sa vie n’est pas faite que de prières. Elle s’est donnée pour mission la transmission, et dans ce but, elle reprend ses études.

Du 9 novembre 1945 à septembre 1946, elle étudie au lycée de Corsept. Elle est ensuite étudiante à l’Externat Sainte-Bernadette de Saint-Gildas-des-Bois de septembre 1946 à octobre 1948.

Carte Postale d'une partie intérieure de la congrégation des sœurs de Saint-Gildas-des-Bois au milieu du XXème siècle
Carte Postale d’une partie intérieure de la congrégation des sœurs de Saint-Gildas-des-Bois au milieu du XXème siècle (Source personnelle)

A la suite de ces études, elle commence à enseigner. La congrégation l’envoie tout d’abord à Saint-Etienne-de-Montluc d’octobre 1948 à juin 1949. Après une année loin de ses Sœurs, elle revient à Saint-Gildas-des-Bois, afin d’enseigner à l’école ménagère de juin 1949 à octobre 1955. Enfin quand l’école ménagère déménage à Nozay, elle suit le mouvement et part enseigner là-bas. L’école ménagère de Nozay ouvre le 7 octobre1955. Les deux premières Sœurs sont Thérèse Crémet (Saint-Abel-de-la-Providence) et Marguerite Pacaud (Sœur Françoise).

Marguerite a une santé fragile, son dévouement sans failles envers ses sœurs et ses élèves en est d’autant plus grand . Elle ne ménage pas sa peine. Habituée aux durs travaux de la ferme, elle ne sent pas la fatigue.

Vie à l’école ménagère

Marguerite mène une vie simple à l’école ménagère de Nozay. Ses Sœurs diront d’elle :

 « Nature timide, craintive, doutant d’elle-même. Petite Sœur d’un abord facile, d’un commerce agréable, très simple, très épanouie dans la vie commune, d’humeur toujours égale, énergique et, malgré une petite santé, s’adjugeant les travaux humbles et pénibles pour les épargner aux autres, au risque d’abuser de ses forces. »

Service des archives de la congrégation de Saint-Gildas-des-Bois

En effet, Sœur Françoise passe tout son temps dans l’établissement, elle loge même sur place. La congrégation de Saint-Gildas-des-Bois étant a plus de 35 minutes en voiture de l’école, elle ne peut pas se permettre de faire ce trajet à vélo tous les jours ni même toutes les semaines. De plus, l’école est un internat et bon nombre de jeunes filles y passent les week-ends ou même une partie des vacances scolaires.

Un été ordinaire

En ce mois de juillet 1962, Sœur Françoise est restée à l’internat malgré les vacances scolaires. Plusieurs jeunes filles sont encore présentes dans l’établissement. Comme à son habitude, elle s’occupe de « ses filles » et tout en les éduquant, elle essaie de les distraire. Avec ce beau temps de mi-juillet, elle décide avec quelques autres sœurs d’organiser un pique-nique avec les élèves qui ne sont pas encore rentrées dans leurs familles.

Grâce à son dossier qui m’a été confié par le service des archives de la communauté des Sœurs de Saint-Gildas-des-Bois, j’ai pu en apprendre plus sur le déroulement de la journée du 17 juillet 1962.

L’accident de Marguerite

L’année scolaire est terminée. La Sœur Supérieure, ce jour-là, a jugé bon d’offrir à ses Sœurs et à deux petites filles, qui se trouvent encore à l’école, une journée de plein air. Elles décident donc de visiter un site agréable, situé à 3 kilomètres environ, où se trouve la petite chapelle de Limerdin3. Pensant que le trajet serait trop fatigant pour les fillettes, elles préfèrent leur faire prendre le car. Toute la petite troupe se prépare donc au départ et se dirige vers l’arrêt de l’autocar.

Chapelle du Limerdin à Nozay où avait lieu la sortie des sœurs et des élèves
Chapelle du Limerdin à Nozay où avait lieu la sortie des sœurs et des élèves (source personnelle photo datée du début du XXème siècle)

Cependant, juste avant de partir, on s’aperçoit que le facteur n’est pas encore passé. Il y a du courrier à recevoir. Sœur Françoise s’offre gentiment de rester pour attendre le facteur et ensuite elle rejoindra les autres à bicyclette. Sa proposition est acceptée à l’unanimité.

Dans la matinée, lorsqu’elle est libre de partir les rejoindre, elle s’engage alors sur la route nationale. A 800 mètres environ de la chapelle, il lui faut tourner à gauche pour prendre la petite route qui y conduit. Que se passe-t-il ?… Omet-elle de faire le signe de la main prescrit en pareil cas par le code de la route ?… Oublie-t-elle de regarder dans les deux directions ? … Y-a-t-il une anfractuosité sur la chaussée qui l’aurait fait chuter ? … A-t-elle été éblouie par le soleil pour ne pas voir le véhicule ? … Mystère ! Toujours est-il qu’elle est happée par une voiture venant dans le même sens qu’elle. De la chapelle, la supérieure et ses compagnes entendent le coup de frein désespéré d’une automobile au loin.

Inquiètes, redoutant un accident, les Sœurs reviennent vers la grande route tandis que l’une d’elle reste avec les enfants. Apercevant alors un homme qui, hâtivement, va à leur rencontre, elles devinent qu’un malheur est arrivé. En effet, Sœur Françoise git, inanimée sur la route, un grave traumatisme à la tête. La mort, sans doute, a été immédiate.

Ainsi s’achève la vie de Marguerite / Sœur Françoise au bord d’une route un beau jour de l’été 1962, elle a 42 ans.

Conséquences judiciaires

À la suite de cet accident, sans doute considéré comme trop banal pour se donner la peine de faire autre chose qu’un procès-verbal, aucune enquête n’est menée.

article de presse sur l'accident de Marguerite Pacaud

Un journal local publie juste un entrefilet qui relate l’accident ainsi que le nom du responsable. On y apprend également sa qualité ainsi que son lieu de résidence mais rien ne lui est reproché au regard de la loi. Aucune autre archive judiciaire n’a été conservé sur cette affaire. (Source Ouest-France du 18 juillet 1962)

Une nécrologie est également publiée afin de prévenir de l’heure de la sépulture qui a lieu seulement deux jours plus tard. C’est un temps bien court pour à la fois prévenir la famille, qu’elle assimile la nouvelle et s’organise pour traverser le département pour se rendre à Saint-Gildas-des-Bois afin d’assister à la sépulture.

obsèques de Marguerite Pacaud
Parution dans les obsèques de Ouest-France du 18 juillet 1962

Hommage posthume à Marguerite Pacaud

Lors de l’éloge funèbre du prêtre à l’église de Saint-Gildas-des-Bois le 19 juillet 1962, l’église est pleine. La famille est présente bien sûr, mais il y a également les Sœurs de sa congrégation. Les habitants de Saint-Gildas-des-Bois qui côtoient les religieuses au quotidien sont également venus en masse accompagnés des élèves de l’école ménagère ainsi que leurs familles. Il fera son éloge en ces termes :

« Âme humble, discrète, effacée, n’aimait pas qu’on s’occupe d’elle ; modeste dans ses désirs : le moindre, le moins beau était toujours bien pour elle. Vraie petite Sœur de Saint-Gildas, bonne religieuse qui n’a jamais causé de soucis à ses supérieurs, d’une foi profonde. C’est dans sa foi que Sœur Françoise trouvait la force d’être optimiste car, doutant de ses moyens, elle aurait pu céder à la tristesse, elle comptait sur le secours du bon Dieu. Ses aides à qui elle était toute donnée, l’affectionnaient beaucoup, en raison de son aimable accueil      [………….]      Ce petit mot ne veut pas être un panégyrique4, car, que sont les jugements des hommes auprès de celui de Dieu ? Mais comment ne pas souligner certains traits de la Sœur défunte ». Vraie religieuse, tout entière à sa tâche et à son devoir, elle était chargée de cours chez les permanentes5 de l’année. Aimant ses filles, elle leur dispensait son savoir avec patience et compétence. Humble et modeste, elle se prêtait à tout et à toutes. Son sourire enfin, qu’elle dispensait largement, disait à qui l’abordait, ou même simplement la voyait passer, sa bonté, sa charité et la paix de son âme. Arrivée pratiquement dès l’ouverture de l’école, elle fut donc le témoin de nos efforts, de nos soucis, comme aussi de nos joies et de nos succès. Et ce lien avec le passé, le voilà brisé ! Mon Dieu. Fiat ! A la Communauté de Saint-Gildas qui vient de perdre une de ses filles, alors que tant et tant de demandes de religieuses restent insatisfaites, nous donnons l’assurance de nos prières pour que Sœur Françoise soit vite et abondamment remplacée. A l’école ménagère si éprouvé, nous redisons notre sympathie et l’assurance de notre sollicitude, accrue encore par ce coup si dur. A vous, chers paroissiens et paroissiennes, à vous très chères anciennes et actuelles élèves, et combien n’ont pu venir à la sépulture ! – je veux dire ma reconnaissance pour vous avoir vu venir si nombreux accompagner la défunte à sa dernière demeure et prier pour elle. Il se fait du bien à l’école ménagère, Sœur Françoise en a fait. Merci, chère Sœur ! Que votre sacrifice soit fécond ! Que le Seigneur vous soit miséricordieux et vous récompense ! »

Éloge funèbre du prêtre lors de la sépulture de Sœur Marguerite le 19 juillet 1962 (Service des archives de la congrégation de Saint-Gildas-des-Bo)

Dans nos mémoires et dans nos coeurs

Nous venons d’apprendre l’existence de cette cousine très récemment. Elle méritait un hommage aujourd’hui par ces quelques lignes. C’est cela aussi la généalogie, faire ressortir les histoires de parents oubliés et les transmettre aux générations futures. Je suis heureuse aujourd’hui que mes enfants découvrent l’histoire de leur grande-tante paternelle.

Je tiens à remercier pour leur aide la communauté des Sœurs de Saint-Gildas et en particulier Monique Judic du service des archives et Gaby et Daniel Rondeau pour leurs photos et anecdotes de famille. Merci également à Sœur Odile Charpentier « tante Odile » qui nous a fait connaître Marguerite / Sœur Françoise.

Je voulais également dédier cet article à la mémoire de Marguerite Pacaud disparue trop tôt et de sa sœur Simone Charpentier qui a laissé à sa famille avant de s’éteindre les traces de l’histoire de la famille Pacaud à travers un écrit formidable.

  1. Le nom de religion était donné par les supérieurs généraux, à la vêture ↩︎
  2. Fidélité et adhésion à une autorité spirituelle ou à une puissance politique, à une doctrine philosophique : Des chrétiens de stricte obédience ↩︎
  3. La chapelle de Limerdin à Nozay, construite en 1840 par Jules Rieffel, est depuis toujours restée dans la famille Rieffel Lembezat. Dans cette chapelle reposent 17 membres de la famille Rieffel Lembezat et notamment Jules Rieffel, son épouse Henriette et leurs deux fils décédés en bas âge. La chapelle a été consacrée une première fois en 1841 et une 2ème fois en 1850 après son agrandissement. Elle n’a pas été désacralisée depuis. ↩︎
  4. Discours à la louange de quelqu’un ↩︎
  5. Les permanentes sont les élèves de l’école ménagère qui suivaient les cours tous les jours, par opposition aux alternantes. ↩︎

Cet article a 7 commentaires

  1. Nathalie Morisson

    Toujours aussi passionnant,d’autant plus que je connais quelques membres de cette grande famille..

    1. Merci Nathalie pour tes encouragements et ta fidélité à mes articles, belle journée 😘

  2. Noëline Visse

    Cet article rend parfaitement hommage à Marguerite, c’est très émouvant.

      1. Charpentief

        Bravo pour l’article sur tante Françoise,., j’étais à l’école ste Anne, je me souviens qu’il y avait un car d’affrete pour les gens de Brains qui voulait aller à la sépulture à St Gildas.
        François a eu 5 sœurs Simone née en février 1937,, Françoise née en janvier 1938, Odile née en décembre 1938 Anna-Marie née en decembre1939, et Monique.née en 1944
        Merci d’avoir rappeler à notre mémoire cette tante de François.

        1. Merci Michelle j’ai rectifié, je n’avais compté que les enfants qui ont vécu. S’il y a bien quelqu’un qui sait que les enfants morts à la naissance comptent plus que tout c’est bien moi.

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