Pour cet article sur une cérémonie ou une fête religieuse, je vais vous raconter le destin funeste d’un prêtre ordinaire prit dans la tourmente de la grande histoire juste pour avoir organisé des messes, des baptêmes ou des enterrements. Voici l’histoire du prêtre réfractaire Jean Bouchard.
1740, Naissance de Jean Bouchard
Jean Bouchard est né à Nantes le 16 janvier 1740. Comme c’était d’usage à l’époque, le Recteur de la basilique St Donatien, Monsieur Rousseau, le baptisa le lendemain. Le recteur est le prêtre qui a la responsabilité d’une basilique (une basilique est une église consacrée par le pape en raison d’une importance particulière, généralement parce qu’elle abrite une relique ou qu’elle a été édifiée sur le lieu où un saint a vécu. Ainsi, les basiliques font donc souvent l’objet de pèlerinages).
Son père, Louis Bouchard, était sacristain de cet édifice, et sa mère Jeanne Cormerais était repasseuse, route de Paris à Nantes également.
De par le métier de son père, enfant, il reçoit une éducation religieuse en côtoyant de près les gens d’église. C’est donc tout naturellement que le petit Jean se tourne vers la religion. Cette pieuse famille, de condition modeste, ne fit pas obstacle à ce sacerdoce.
1762, Entrée au séminaire
En 1762, à 22 ans, Jean entre au Grand Séminaire. Il reçoit la tonsure en mars 1764 (La tonsure est une cérémonie de l’Église catholique par laquelle l’évêque introduit un homme dans l’état ecclésiastique. En effet, il lui donne ainsi le premier degré de la cléricature en lui coupant les cheveux au sommet de la tête. A l’origine, cet acte était un signe de renonciation au monde, les cheveux étant traditionnellement associés au charme depuis l’Ancien Testament.
Étant de condition modeste, l’évêché lui octroya ainsi une aide pour la poursuite de ses études. A cet effet, on lui alloua un bénéfice de la basilique St Donatien ainsi que la location à titre gracieux d’une maison en face du presbytère. Jean continua donc ses études malgré une mauvaise santé, fragile à tel point que le 17 décembre 1768, il reçut l’extrême onction. Il fût même renvoyé chez lui pour s’y reposer et peut-être y finir sa vie.
1769, Première mission ecclésiastique
Quelques années plus tard, il reprit quelques forces et pu exercer son sacerdoce. C’est alors que le châtelain de Briord à Port Saint Père, Messire Joseph de Charette, chevalier et seigneur de Briord, fit appel à ses services pour l’aumônerie de son domaine. Nous en savons plus sur cette aumônerie par la bouche même de Joseph de Charette :
« Il faut dans cette chapelle l’assistance à la messe pour toutes les personnes qui habitent ce quartier. La chapelle de Briord se trouve en effet située aux confins de trois paroisses distantes l’une de deux lieues et demie et les deux autres d’une lieue et plus, coupées par de nombreux ruisseaux qui par temps de pluies empêchent toutes communications possibles avec les églises qui nous entourent. Tous les habitants de cette région, surtout en hiver, sont privés de messe dominicale».
Joseph de Charette 1769
À la suite de cet état des lieux, les présentateurs du bénéfice (propriétaires ou patrons de l’église qui avait la charge d’assurer un service religieux dans la paroisse avec le droit de recevoir en contrepartie les revenus attachés à ce service (la dîme)) de Briord et des paroisses voisines, décidèrent d’unir leurs bénéfices. Ainsi, ces bénéfices permirent d’assurer une messe, dimanches et fêtes, dans la chapelle de Briord en formant un seul légat capable de subvenir à la subsistance de l’aumônier. Messire Joseph de Charette s’engagea également à rebâtir et faire agrandir la chapelle.
Pour assurer son ministère, Jean Bouchard se vit octroyer une maison avec un jardin près de la Chapelle ainsi qu’une donation de 3000 livres. La chapelle et l’aumônerie sont encore présentes aujourd’hui sur les terres de Briord à Port Saint Père. Ainsi, vous pouvez les visiter, comme le reste du domaine (Château, Village) en vous inscrivant à une visite sur ce site : https://terredebriord.fr/.
Chapelle vue de devant et derrière et aumônerie aujourd’hui (source : photos personnelles)
Le grand air, l’entourage de personnes simples et pieuses, convenaient parfaitement à la santé fragile de Jean Bouchard. Ce premier poste était une aubaine, il vivait au sein d’une communauté qui le considérait comme un frère ou un père. Ce bonheur simple qui dura près de 20 ans aurait pu continuer encore longtemps si les tourments de l’histoire n’étaient pas passés par là.
1789, c’est LA RÉVOLUTION
En 1789, la France vit un bouleversement total. A la suite de cet évènement, la nouvelle administration met sous scellés le domaine de Joseph de Charette, qui part s’installer dans son hôtel particulier de Nantes, et ferme la chapelle. L’abbé Bouchard fût donc privé de son traitement d’aumônier.
Jean Bouchard ne doit son salut qu’à la charité et au soutien de ses paroissiens qui lui restent fidèles. Il continue malgré tout à officier les messes en prenant de grandes précautions. En effet, certains « patriotes » de la région se feront un plaisir de le dénoncer au district de Machecoul. Ils l’accusent de prêcher le fanatisme et la révolte contre les autorités constituées alors qu’il ne fait à ce moment-là qu’enseigner le catéchisme aux enfants.
Malgré les évènements, en septembre 1789, les choses vont changer. En effet, l’abbé Fleurance de Saint-Léger, commune voisine de Port St Père, perdit son vicaire (personne qui seconde l’officiant pour une fonction ecclésiastique). Jean Bouchard se proposa alors de le remplacer. Il officie donc à ce moment-là dans la paroisse de Saint Léger. On peut voir à partir du 14 septembre des actes de mariages, baptêmes ou décès signés de sa main « J. Bouchard – prêtre ». Ainsi, il signa ces actes jusqu’en octobre 1790, date du décès de l’Abbé Fleurance.
Après le décès du pauvre prêtre de Saint-Léger, Jean Bouchard se retrouve donc démuni et sans ressources. Il écrivit alors une lettre adressée aux représentants du département dans laquelle il réclamait de quoi vivre. Voici un extrait de ce courrier :
« … Après avoir ainsi évoqué la réalité des deux seuls bénéfices que je possède depuis mon séminaire, et en particulier celui de la chapelle du crucifix, en la paroisse de Saint Donatien, daignez messieurs, ne pas m’enlever ni me diminuer les deux seuls legs que je possède. Ils sont présentement tout mon avoir. Je suis âgé, infirme et sans autre patrimoine. La nation s’honorerait, si ses représentants que vous êtes, acceptaient d’ajouter un supplément d’argent pour m’aider à ne pas mourir de faim. »
Jean Bouchard vicaire à Saint-Léger le 22 janvier 1791
1791, un homme en fuite
Suite à son décès, l’abbé Fleurance est remplacé par le curé de Vue : Joseph Beugeard. Sans doute celui-ci ne veut pas s’encombrer d’un vicaire sur le déclin, constituant une charge plutôt qu’un assistant ; Jean Bouchard doit donc s’éloigner. Ainsi, il rejoint Nantes. Se réfugiât-il dans sa famille ? Auprès de ses frères de l’église Saint Donatien ? Personne ne le saura.
On retrouve sa trace quelques mois plus tard, quand il accepte le 1er juillet 1791, de prêter serment à la constitution civile du clergé (Dans la nuit du 4 août 1789, le clergé -jusque-là premier ordre du royaume- disparaît en tant que corps politique. En 1789, les biens du clergé sont nationalisés. En 1790, est adoptée la Constitution civile du clergé, qui réforme profondément l’Église catholique. Les diocèses et les paroisses sont réorganisés).
« Je soussigné jure et promets de veiller avec soin sur les fidèles qui pourront m’être confiés. De garder fidélité à la nation, à la loi et au roi et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale, acceptée par le roi. Fait à Nantes en pleine liberté et après mûre réflexion le premier juillet 1791. »
J. Bouchard prêtre
A-t-il fait cette déclaration sous la contrainte ? Était-ce la condition pour pouvoir toucher de quoi vivre ? Était-ce le seul moyen pour lui de sauver sa vie ? Nul ne le saura jamais mais toujours est-il que quelques semaines plus tard il se rétractera en disant :
« je réparerai ma faute par toutes les souffrances que je pourrais par la suite endurer ».
Jean Bouchard
Prévoyait-il ce qui allait arriver ?
1792, un homme traqué
A partir de cet instant, il ne connaitra plus la paix. En effet, le 6 juin 1792, il échappe de justesse à la rafle du Clergé. Prévenu à temps de cette arrestation, il trouve refuge dans une maison à Pirmil (quartier à l’entrée de Nantes).
Cependant, le 12 septembre de cette même année, il est victime d’une dénonciation. Un patriote du quartier lui reprochait ses visites aux malades qu’il « voulait paraît-il endoctriner ». Des gardes nationaux vinrent l’arrêter et le conduire aux Carmélites où ils l’enfermèrent avec d’autres prêtres. Ce couvent a servi de prisons aux religieux pendant la révolution. Pour lui commençait un long calvaire.
Septembre 1793, arrivée de Jean-Baptiste Carrier à Nantes
Jean-Baptiste Carrier, originaire d’Auvergne, vient d’être élu député à la convention nationale du Cantal en 1792. Il sera l’un des signataires de la peine de mort pour Louis XVI.
Durant l’été 1793, il est envoyé en mission en Normandie pour y réprimer les fédéralistes girondins. Il fût ensuite envoyé à Rennes puis à Nantes pour faire cesser la révolte vendéenne par tous les moyens.
Cet homme cruel, n’a pas d’état d’âme. Il prend la ville en charge en s’appuyant notamment sur le club Vincent-la-Montagne (club patriotique créé à Nantes équivalant d’un parti politique actuel) et sur un Comité révolutionnaire dirigé par les sans-culottes Chaux et Goullin. Il forme une brigade de police politique, le groupe Lamberty ainsi qu’un corps d’hommes déterminés, appelé la «compagnie Marat» ou les « hussards américains » (du fait de la présence dans leurs rangs d’anciens esclaves ou colons de Saint-Domingue), qui multiplient les violences.
Carrier sème la terreur à Nantes. Il se retrouve vite dépassé par le nombre phénoménal de prisonniers détenus à Nantes. Toutes les catégories de la population sont enfermées, en plus des prêtres, il y a des hommes, des femmes, des enfants… Des entrepôts sont réquisitionnés pour servir de prison. Les gens y souffrent, sont mal nourris et les maladies s’installent dans cette promiscuité, en particulier le typhus.
Même dans ces conditions, conserver les prisonniers coute trop cher à l’état, il faut les faire garder, les nourrir… Carrier adopte alors une solution radicale afin de se débarrasser de ces encombrants prisonniers. Ce sera ce qu’il appelait la « déportation verticale ».
Ainsi débuta en novembre 1793, l’épisode funeste des « noyés de Nantes » qui marquera l’histoire de la région.
1793, un prêtre aux arrêts
Jean Bouchard passe un an enfermé dans les geôles de Nantes. Le traitement des prisonniers était insoutenable.
Quelques années plus tard, au procès de JB Carrier, certains témoignages nous racontent les horreurs que subirent Jean Bouchard, ses coreligionnaires et tous les pauvres gens enfermés avec lui.
« En vain essayerais-je de faire le tableau de ce séjour affreux : je ne connaissais pas d’expression suffisante. Il faut y avoir habité pour s’en faire une juste idée. Je dirai seulement que partout on voyait l’image de la mort : ce n’était que morts et mourants. Ceux-ci n’avaient pas encore expiré que ces monstres venaient les prendre par un membre pour les traîner comme des bêtes hors de la maison. S’ils vivaient encore, ils les roulaient avec le pied et disaient froidement : « ce sera pour demain… » […] Nous voyions paraître des prisonniers qui disparaissaient à l’instant. Un soir, on en amena trois cents, le lendemain, il n’y en avait plus. Deux, trois fois par jour, l’on fusillait sans interrogatoire et sans jugement »
Julienne Goguet de Boishéraud. Prisonnière à L’Entrepôt du 27 décembre 1793 au 18 janvier 1794 (évadée grâce à l’aide du médecin Augustin Darbefeuille)
« La maladie était si intense à l’Entrepôt, que des 22 sentinelles qui y montèrent la garde, 21 périrent en très peu de jours, et que les membres du Conseil de salubrité qui eurent le triste courage d’y aller, en furent presque tous les victimes… Ils y trouvèrent par centaines des malheureux étouffés ou morts de faim ; des femmes qui avaient succombé dans les douleurs de l’enfantement, et que les rats avaient dévorées ; des squelettes d’enfants encore cramponnés au sein des squelettes qui avaient été leurs mères. […] Je trouvais, dans cette affreuse boucherie, une grande quantité de cadavres épars çà et là ; je vis des enfants palpitants ou noyés dans des bailles pleines d’excréments humains… Je traverse des salles immenses, m’efforçant de parler un langage d’humanité, qui semblait nouveau aux malheureuses femmes dont j’étais chargé de constater l’état. Mon aspect les fait frémir ; elles ne voyaient d’autres hommes que leurs bourreaux. Je les rassure. Je constate la grossesse de trente… Quelques jours après, je vins revoir ces femmes, que leur état rendait sacrées et chères à l’humanité… Ces malheureuses avaient été précipitées dans les flots. »
Témoignage d’un médecin autorisé à entrer dans les prisons pour soigner les malades
15 novembre 1793, les préparatifs du drame
JB Carrier étant un anticlérical convaincu, décide de commencer sa triste besogne par les 90 prêtres qui étaient enfermés à Nantes. Le 15 novembre, il demande au commandant chargé de la surveillance des prêtres de lever la garde afin qu’il n’y ait pas de témoins et charge Lamberty et ses hommes de l’affaire.
Lamberty alla voir un batelier dont voici le témoignage :
« Deux inconnus arrivèrent chez moi au cours de la nuit pour me demander de leur fournir au nom de la loi des ouvriers pour la confection de sabords dans les flancs d’une gabare. Dans mon étonnement sur la proposition qui m’était faite, ils ajoutèrent qu’ils désiraient la conduire ensuite dans une petite rivière, la couler et ainsi couper le passage aux rebelles. Cachant leur jeu, ces deux envoyés de Carrier ne craignaient pas de mentir sur le but de leur travail. Quoi qu’il en soit, l’opération était clairement indiquée. En effet, il s’agissait de confectionner des ouvertures qu’on fermerait ensuite par des panneaux mobiles sur chacun des côtés de la sapine, panneaux, qu’on lèverait en temps voulu et qui laisseraient l’eau entrer très vite dans le bateau. »
Témoignage de l’homme dont le bateau a été réquisitionné
Le 15 au matin, on fait croire à ces pauvres hommes qu’ils allaient être transférés au château de Musse. On leur demande de se défaire de leurs derniers objets personnels qui leur seraient rendus à leur arrivée là-bas. Les prêtres ne se méfient pas.
16 novembre 1793, les 1ers noyés de Nantes
Ils montèrent difficilement dans l’embarcation. Ils étaient pour la plupart très âgés et malades des suites de leur emprisonnement. Une fois à bord, ils y restèrent une journée entière puis on leur donna l’ordre de se déshabiller et on les attacha deux par deux. Les pauvres hommes découvrent alors qu’on les avait dupés.
Ils virent au fond de la cale les morceaux de planches qui bouchaient les orifices et comprirent ce qui les attendait. Ils se donnèrent mutuellement l’extrême onction avant de rencontrer leur créateur. A ce moment-là, les hommes de Lamberty donnèrent des coups de pieds dans les planches qui bouchaient les trous au fond du bateau afin d’envoyer par le fond l’embarcation. Celle-ci coula comme une pierre emportant avec elle les malheureux prêtres. Les cris durèrent quelques minutes puis le silence se fit sur la Loire. Les quelques badauds attirés par les cris n’osaient réagir de peur de connaître le même sort. Seuls 4 prêtres s’en sortiront ce soir-là. l’un d’entre eux eut la chance d’être accueilli par une famille de pêcheurs qui lui fournit des vêtements de marins afin qu’il puisse passer inaperçu et s’échapper. Il fut le seul à survivre, les 3 autres furent repris quelques jours plus tard et connurent le même sort que les autres prêtres.
2022, Jean Bouchard dans les mémoires
Cependant, les prêtres ne furent pas les seules victimes de ces mois de terreurs, entre 2000 et 4800 personnes furent noyées dans la Loire, d’autres furent fusillés au combat ou contre un mur et enfin les derniers furent guillotinés.
En vous promenant dans les rues de Nantes, vous pourrez apercevoir des plaques posées dans certaines rues qui rendent hommages à toutes les victimes des noyades et des tueries de Nantes.
Différentes plaques commémoratives pour les victimes de la terreur à Nantes (source photos personnelles)
L’abbé Jean Bouchard, simple curé de campagne, de condition modeste, prit dans le tourment de l’histoire disparu donc le 16 novembre 1793 dans la Loire.
En 2022 M. Éric Peters a racheté le château de Briord et son domaine. Avec l’aide de bénévoles, il le fait revivre. Vous pouvez découvrir son projet sur le site : https://terredebriord.fr/ .
Joseph de Charette et Jean Bouchard font partis des centaines de personnes dont nous ferons revivre l’histoire à Briord. Que l’on soit châtelain, prêtre ou simple domestique, chacun mérite de laisser une trace dans l’histoire, c’est l’une des raisons pour lesquelles je me passionne pour la généalogie.
Article réalisé avec l’aimable autorisation et participation d’Eric Peters propriétaire du château de Briord
Page sombre de l’Histoire qu’est la Terreur ! Merci pour le partage de ce passage nantais dont je n’avais pas connaissance, dans un article bien écrit comme toujours.
Jean aura peut-être croisé le beau fantôme d’Emma Louise au château, lorsqu’il y a vécu, qui sait 😊
Merci Noëline, en tout cas ce qui est sûr c’est qu’aujourd’hui ces deux fantômes comme bien d’autres vivent dans le cœur des bénévoles à Briord 😉
Bel article très bien écrit et documenté. Et très instructif pour moi qui ne connaissait pas ces événements en Bretagne. Merci !
Merci Olivier, bonne année 2024 ✨
Merci Magali,
Très intéressant article sur la Terreur à Nantes!
J’y suis d’autant plus sensible que, comme vous le savez, un couple de mes ancêtres a été condamné à mort et executé par le tribunal révolutionnaire en tant que « brigands de Vendée ». Nos livres d’histoire n’ont pas assez parlé de ce qu’on appelle aujourd’hui le génocide des vendéens.
Merci Danièle, dès que je retourne aux archives, je continue les recherches sur vos ancêtres. Belle année 2024 ✨
Merci Magali,
Encore une page tres interessante. Quelle histoire! QUELLE HORREUR!
HEUREUSEMENT l’Abbé Jean Bouchard aura connu 20 ans de vie simple et paisible entre l’ Aumonerie et la Chapelle et c’ est encore CE CALME APPAISANT que l’on retrouve en ce lieu, aujourd’hui.
Merci Pascal, c’est vrai que même si le village était plus occupé à l’époque et qu’il devait y avoir pas mal de bruit, l’abbé Bouchard aura au moins eu une vie tranquille sur les terres de Briord 😉
Bravo Magali
C’est à nouveau un bel article et le fruit de recherches sérieuses
Ceux des lecteurs de ton blog qui viendront un jour à Briord ressentiront à n’en pas douter, le souffle de l’âme de Jean Bouchard.
Contrairement à son corps, perdu dans les tourments de l’histoire et de ceux de la Loire, son âme, elle, est restée sur la Terre de Briord et protège notre projet.
Bientôt, oui bientôt, la petite Chapelle retrouvera toute sa beauté et j’y ferai donner une messe, en souvenir de Jean
Les hommes oublient, l’Histoire elle, n’oublie pas
Eric
Merci Eric, nous serons nombreux à l’inauguration de la Chapelle pour commémorer tous ceux qui sont passés par Briord. J’ai hâte de trouver un autre thème qui mettra en avant un autre personnage illustre ou non qui veille comme Emma-Louise et Jean sur les terres de Briord.
Bravo Magali pour ton article et surtout ton engagement à faire en sorte que ce pan tragique de notre Histoire ne tombe pas dans l’oubli. Je suis d’autant plus touché par ton récit sur ce prêtre que j’ai moi-même une de mes ancêtres (voir mon article https://www.ahmesaieux.com/post/marie-barab%C3%A9-victime-de-la-terreur) qui est morte dans les geôles d’Angers, victime de la Terreur à Angers début 1794. Pratiquement toute sa famille a disparu dans des conditions dramatiques pendant les guerres de Vendée, notamment son fils aîné, mort tué par un boulet de canon à Granville le 15 Novembre 1793 pendant la virée de Galerne, soit un jour avant l’abbé Jean Bouchard. Merci !
Merci Régis, c’est vrai que ça a été une période terrible pour la région. Je me souviens bien de ton article qui était très instructif.
Merci Magali et Bravo pour cet article très bien écrit et très bien documenté.
Une histoire dramatique de l’époque révolutionnaire que je ne connaissais pas .
Lorsque je retournerai sur Nantes , j’aurais une petite pensée pour ce prêtre .
Merci Pascale, au plaisir de te voir sur Nantes 😀
Merci Magali pour ce récit très bien documenté
Merci beaucoup et bonne journée.
Super magali…pour ces historiques passionnants ❤️❤️❤️👏👏👏
Merci Lenaick, à bientôt j’espère.
Merci et bravo pour cet article. Au plaisir d’en lire d’autres et/ou de vous rencontrer.
Merci Vanessa, au plaisir de se rencontrer prochainement sur les terres de Briord.